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Saturday, 26 April 2014

Expert(e) National(e) en Réforme des Services de Sécurité, en Réforme Judiciaire et Pénitentiaire - BANGUI

BANGUI, CENTRAL AFRICAN REPUBLIC Duration of Initial Contract :La République centre-africaine (RCA) est marquée par un contexte de crise à la fois politique, sécuritaire et humanitaire sans précédent suite à la prise de pouvoir de la coalition Séléka en Mars 2013. L’adoption d’une charte constitutionnelle de transition en juillet 2013 ne s’est pas traduite en un processus de transition post-crise. Les structures étatiques, fragiles avant le conflit, ont été considérablement affaiblies par le conflit (bâtiments détruits/endommagés, fuite du personnel, etc). D’importantes violations de droits de l’homme ont été commises et continuent de l’être quotidiennement, notamment par les éléments armés de la coalition Séléka. Tandis que la situation sécuritaire semblait s’améliorer dans les villes, Bangui a été le théâtre d'affrontements entre groupes armés début décembre et les tensions interreligieuses ont conduit à des graves exactions dans la capitale. L’impunité est générale dans plusieurs régions du territoire depuis le début de la crise. Enfin, le pays traverse une crise humanitaire importante, notamment en matière d’alimentation et santé. Des communautés entières ont été déplacées du fait des violences et l’accès aux populations reste très difficile.

Dans un contexte de faillite totale de l'ordre public, d'absence de l'état de droit et des tensions interconfessionnelles, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a autorisé jeudi 05 décembre le déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) pour une période de 12 mois. Cette dernière doit remplacer la MICOPAX et sera munie d’un mandat plus robuste. Le Conseil de sécurité a également demandé au Secrétaire général de l'ONU de lui faire des recommandations sur la transformation éventuelle de la MISCA en une opération de maintien de la paix des Nations Unies d’ici mars 2014.

Le PNUD est en discussion avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers internationaux, notamment l’Union européenne et la France, afin d’appuyer les efforts entrepris pour assurer la protection des populations, de leurs biens et de leurs droits, en renforçant les capacités des communautés à affronter les conséquences de la crise.

Le PNUD entend répondre à cette situation en deux paliers : Dans un premier temps, le PNUD a identifié la réactivation de la Chaine Pénale à Bangui comme priorité pour entamer la lutte contre les graves violations et l’impunité. Le PNUD formulera par la suite un nouveau projet qui soutiendra à moyen et long terme la relance de la justice et qui appuiera le développement des mécanismes communautaires de protection.

Le PNUD planifie son soutien au secteur de la justice et sécurité dans le cadre du Global Focal Point for Justice, Police and Corrections (GFP). Le GFP est en train de produire une note conceptuelle permettant aux entités des Nations Unies soutenant le secteur de la justice/police. Le travail prévu par le PNUD dans le domaine correspond à cette note et doit être coordonnée avec les entités concernées, notamment BINUCA.

Le PNUD RCA recherche un consultant expert national pour suivre la relance des activités d’appui à la relance de la justice.

L’expert national travaillera sous la supervision directe du Chef de l’unité gouvernance, de la Chargée de Programme et sous la supervision générale du Directeur Pays Il aura les responsabilités suivantes : • Appui à la restauration des fonctions de base de la justice • Appui à la réactivation de la chaine pénale à Bangui et dans toute autre localité désignée par le BP • Appui à la collecte et à l’analyse des données pour la formulation d’un nouveau projet justice • Soutenir la réactivation du sous-groupe Justice, droit, formation et éducation aux droits humains • Appui-Conseil permanent et méthodique en matière de relance des activités judiciaires sur tout le territoire ; • Faire des propositions pour rapprocher la justice des justiciables et proposer des approches pour soutenir l’émergence des modes traditionnels de règlement des litiges mineurs • Analyse et préparation de Draft de rapports ponctuels et/ou périodique à l’attention du Chef de l’unité gouvernance, de la chargée de programme ou du Directeur Pays sur l’analyse de la situation nationale ; • Facilitation des contacts avec les administrations, les institutions et organismes nationaux ; • Mettre en œuvre les plannings des activités après consultation de la partie nationale et des PTF impliqués ; • Participation à l’élaboration des rapports techniques et financiers du projet;

• Développe les indicateurs et outils de suivi et d’évaluation du projet et des activités ; s’assurer que la dimension genre est pris en compte dans les activités et les évaluations ; • Suivi des réalisations des résultats prévus dans le cadre des résultats du projet ; • Assurer la mise en œuvre du projet • Participation au comité de pilotage du projet ; • Coordination permanente avec les partenaires au développement, en particulier l’Ambassade de France et la Délégation de la Commission Européenne ; Toute autre tâche requise par le superviseur conforme à ses compétences.

Education : Etre détenteur du diplôme de maitrise en droit ou sciences sociales ou tout autre titre jugé Equivalent

Expérience : • Avoir au minimum 7 ans d’expérience professionnelle en réforme du secteur de la justice et une pratique professionnelle judiciaire/pénitentiaire avérée en tant que Directeur de prison, Magistrat, Avocat ou professeur d’Université en droit ; • Avoir une expérience en restauration des fonctions de justice de base au sein des communautés/services de justice) et cohésion sociale dans un contexte de conflit ou post-conflit; • Avoir une expérience avérée dans la planification, la mise en œuvre et la supervision des projets de restauration ou de réforme du secteur judiciaire ; • Bonne connaissance des problématiques judiciaires et sécuritaires des pays en crise ou en sortie de crise ; • Connaissance du système juridique et judiciaire Centrafricain ; • Connaissance de l’environnement social, politique et économique de la République Centrafricaine ; • Capacité prouvée à travailler en milieu institutionnel avec les responsables des ministères et des partenaires au développement de haut niveau, ainsi qu’avec les organisations de la société civile ; • Bonne capacité de monitoring et de reporting • Capacité à mettre en place et à gérer des partenariats • Respecte les différences culturelles, de genre, de religion, de race, d’âge et de nationalité • Connaissance des règles et procédure du PNUD/Nations Unies constitue un atout • Très bonnes capacités de communication et de persuasion, et respect de la diversité culturelle • Capacité à respecter les échéances dans la production des résultats • Excellentes compétences sociales et organisationnelles • Excellentes capacités d’analyse et de rédaction ; •

Education : Etre détenteur du diplôme de maitrise en droit ou sciences sociales ou tout autre titre jugé Equivalent

Expérience : • Avoir au minimum 7 ans d’expérience professionnelle en réforme du secteur de la justice et une pratique professionnelle judiciaire/pénitentiaire avérée en tant que Directeur de prison, Magistrat, Avocat ou professeur d’Université en droit ; • Avoir une expérience en restauration des fonctions de justice de base au sein des communautés/services de justice) et cohésion sociale dans un contexte de conflit ou post-conflit; • Avoir une expérience avérée dans la planification, la mise en œuvre et la supervision des projets de restauration ou de réforme du secteur judiciaire ; • Bonne connaissance des problématiques judiciaires et sécuritaires des pays en crise ou en sortie de crise ; • Connaissance du système juridique et judiciaire Centrafricain ; • Connaissance de l’environnement social, politique et économique de la République Centrafricaine ; • Capacité prouvée à travailler en milieu institutionnel avec les responsables des ministères et des partenaires au développement de haut niveau, ainsi qu’avec les organisations de la société civile ; • Bonne capacité de monitoring et de reporting • Capacité à mettre en place et à gérer des partenariats • Respecte les différences culturelles, de genre, de religion, de race, d’âge et de nationalité • Connaissance des règles et procédure du PNUD/Nations Unies constitue un atout • Très bonnes capacités de communication et de persuasion, et respect de la diversité culturelle • Capacité à respecter les échéances dans la production des résultats • Excellentes compétences sociales et organisationnelles • Excellentes capacités d’analyse et de rédaction ; • Bonnes connaissances en informatique

Langues requises : Une excellente maitrise du français est exigée. Une bonne connaissance de l’anglais serait considérée comme un avantage.

UNDP is committed to achieving workforce diversity in terms of gender, nationality and culture. Individuals from minority groups, indigenous groups and persons with disabilities are equally encouraged to apply. All applications will be treated with the strictest confidence.

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