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Wednesday, 25 June 2014

Democratic Republic of the Congo: Coordinateur Terrain - République Démocratique Congo - Walikalé

PRESENTATION DE L’ONG

Handicap International est une organisation de solidarité internationale indépendante et impartiale, qui intervient dans les situations de pauvreté et d'exclusion, de conflits et de catastrophes. Œuvrant aux côtés des personnes handicapées et des personnes vulnérables, elle agit et témoigne pour répondre à leurs besoins essentiels et améliorer leurs conditions de vie. Handicap International s'engage à promouvoir le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux. Depuis sa création en 1982, Handicap International a mis en place des programmes de développement dans plus de 60 pays, et intervient dans de nombreuses situations d'urgence.

Handicap International est une organisation à but non lucratif, sans affiliation politique ou confessionnelle. Elle repose sur un réseau d’associations structurées en Fédération, œuvrant de manière constante à la mobilisation des ressources, à la cogestion des projets et au rayonnement des principes et actions de l'organisation. Handicap International est une des six associations fondatrices de la campagne internationale pour interdire les mines (ICBL), co-lauréate du prix Nobel de la paix 1997.

Sous le pilotage de la Direction de l’Action d’Urgence (DAU), issue de la fusion en 2006 avec Atlas Logistique, l’organisation s’engage à : - Fournir une réponse adéquate lors des catastrophes naturelles et des situations de conflit, partout dans le monde, autant que possible ans les 72 h suivant le déclenchement de la crise ; - Apporter une assistance aux populations déplacées, réfugiées et sinistrées en raison des conflits ou des catastrophes, et en leur sein aux personnes blessées et handicapées ; - Assurer une veille permanente des crises chroniques et/ou conflits pour garantir une réponse rapide aux éventuels besoins d’urgence qui pourraient survenir.

Directement rattaché(e) à la Direction de l’Action d’Urgence de Handicap International, l’expatrié(e) sera mandaté(e) pour la mission suivante :

CONTEXTE GEOPOLITIQUE

Après de longues années de guerre, si la République Démocratique du Congo poursuit son chemin sur la voie de la stabilisation, avec des progrès constatés dans plusieurs domaines, une grande partie de la population reste extrêmement vulnérable, exposée à des risques de deux ordres :

¦ Des crises de natures diverses: attaques de groupes armés, violations du Droit International Humanitaire et des Droits Humains, déplacement de populations (environ 1.64 millions de déplacés internes à fin septembre 2011), conflits fonciers et intercommunautaires et désastres naturels sont les principaux facteurs de crises, chroniques ou soudaines, qui affectent de nombreuses parties du pays. En 2011, ce tableau s’est encore assombri avec la résurgence d’épidémies, dont les plus meurtrières furent la rougeole (dans tout le pays) et le choléra (en divers endroits, notamment le long du fleuve Congo).

¦ Une pauvreté et une précarité générales: les indicateurs de base restent alarmants, dans les secteurs de la santé, de l’eau, hygiène et assainissement, de la malnutrition, de la sécurité alimentaire, et de l’éducation. Dans de nombreuses zones, les services de l’Etat sont encore insuffisants pour répondre aux besoins et les infrastructures routières délabrées ne permettent pas l’accès à certaines populations.

La combinaison de ces éléments augmente la vulnérabilité de beaucoup de Congolais.

La RDC a entamé en Novembre 2011 un long processus électoral avec les élections présidentielles et législatives nationales d’abord, puis en 2013 les élections régionales et sénatoriales et ensuite municipales.

Bien qu’une certaine accalmie ait pu être observée pendant les élections du fait de la volonté exprimée des groupes armés de ne pas enrayer les opérations électorales, cette accalmie a été de courte durée et l’activisme de ces groupes armés a repris sitôt le processus terminé. Le premier semestre 2012 a connu une dégradation importante de la situation sécuritaire et humanitaire suite aux nombreuses défections enregistrées dans l’armée nationale mettant à mal une autorité de l’Etat jamais vraiment instaurée et favorisant l’activité des nombreux groupes armés. L’intensification des combats est lourde de conséquences en termes de protection et d’assistance humanitaire pour les populations locales devant fuir les zones de combats.

L’est de la RDC, et la Province du Nord Kivu notamment, sont donc l’objet de nombreuses convoitises et le théâtre de joutes militaires entre les différentes forces en présence. Le Nord Kivu, avec Goma comme capitale Provinciale, constitue en effet, aux vues de sa position à la frontière des Ouganda et Rwanda voisins, un territoire stratégique dans le jeu des alliances ethniques qui sont le socle de la politique régionale. Ses richesses minières, en outre, en font un terrain convoité de toutes les parties prenantes, qu’elles soient strictement politiques pour alimenter leurs fonds de campagnes, militaires pour renflouer le « nerf de la guerre », ou simplement trafiquantes, pour le gain immédiat qu’il assure et la survie de la multitude des groupuscules qui vivent sur cette manne !

Le 15 novembre, de violents combats ont éclaté entre les rebelles du M23 et les FARDC, marquant la fin d’une trêve virtuelle entre ces forces, qui avait duré près de trois mois. Le 20 Novembre, les M23 prenaient le contrôle de la ville de Goma avec peu d'effort. Comme résultat d'une médiation des pays des Grands Lacs, orchestré par l'Ouganda, lui-même accusé, comme le Rwanda, de soutenir le mouvement M23, les rebelles étaient supposés se retirer de 20 km de Goma contre la promesse de discussions avec le gouvernement RDC. Ces discussions ont commencé à partir du 02 Décembre à Kampala.

Aujourd’hui les rebelles du M23 ont été vaincus par les FARDC et la Force d’Intervention de la Mission des Nations Unies au Congo (FIB).

Les rebelles du M23 et une délégation du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) se sont rencontrés le 12 décembre 2013 à Nairobi en présence de la médiation ougandaise. A l’issue de cette rencontre trois textes distincts ont été signés, un pour chacune des parties. Ceci n’est pas un accord de paix en tant que tel mais met officiellement un terme au laborieux processus de Kampala. D’un côté, l’ex-rébellion du M23 a paraphé un texte où elle renonce officiellement à la lutte armée et déclare la fin de sa rébellion.

Le gouvernement congolais, de son côté, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a signé une déclaration où il s’engage d’abord à adopter une loi d’amnistie générale pour faits insurrectionnels et faits de guerre mais qui exclut toute personne accusée de crimes contre l’humanité, génocide ou violences sexuelles. Le Congo s’engage également à désarmer, démobiliser et réinsérer socialement les ex-combattants mais exclut toute intégration dans l’armée congolaise pour ces ex-combattants. Enfin, troisième document : le président ougandais, Yoweri Museveni, qui préside également la Conférence internationale des Grands Lacs, et la SADC ont signé une déclaration qui annonce la fin des pourparlers de Kampala et demande aux deux parties d’exécuter leurs engagements.

En conséquence, un certain nombre de groupes armés ont commencé leur reddition en rendant leurs armes et intégrant le programme gouvernemental DDR (Désarmement Démobilisation et Réinsertion qui vise le désarmement des ex combattants et leur réintégration socio économique).

En parallèle et depuis mi décembre, la situation sécuritaire semble relativement plus calme. Les derniers rapports de sécurité montrent une tendance à la baisse des incidents sécuritaires, notamment envers les humanitaires. Cependant, la multiplicité des forces en présence, leurs alliances, contre alliances, leurs objectifs divergents (FARDC, FDLR, Mai Mai, Forces Rwandaises de Défense, Armée Ougandaise, ..) et leurs agissements très imprévisibles, laisse présager une reprise des affrontements et par répercussions des violences et exactions au sein de la population. De plus, si le programme DDR n’atteint pas ses objectifs, il pourrait y avoir une recrudescence d’actes de violence et de présence armées dans certains territoires, comme celui de Béni où sont principalement actifs les ADF Nalu ou ceux de Masisi/Walikalé où sont notamment actifs les MM Cheka et les FDLR.

CONTEXTE DE LA MISSION

La Direction de l’Action d’Urgence de Handicap International a mené depuis janvier 2009 un projet de soutien logistique aux opérations d'urgence en faveur des populations sinistrées dans les territoires du Grand Nord, Béni et Lubéro. Cette opération avait pour objectifs principaux de faciliter la réactivité des partenaires humanitaires en les soulageant des contraintes logistiques (stockage et transport) liées à leurs interventions d’urgence.

Début 2011, il a été en outre décidé d’étendre le rayon de cette action au territoire de Walikalé (Sud Ouest du Nord Kivu), territoire reconnu comme zone de première priorité humanitaire. La base de Walikalé vise à favoriser l’intervention provisoire et/ou l’implantation de nouveaux partenaires en leur offrant des facilités de stockage et de transport ainsi qu’un espace d’hébergement et de travail dans une zone jusqu’alors peu fréquentée par la communauté humanitaire. Aujourd’hui, au terme du financement des projets du Grand Nord, la base de Walikalé reste opérationnelle, permettant ainsi de nouveaux projets dans le territoire et donc une amplification et consolidation de l’espace humanitaire. Dans le cadre de ce projet et afin répondre aux besoins d’urgence de la communauté humanitaire sur l’ensemble de la Province du Nord Kivu, le déploiement d’une Plateforme Mobile d’Urgence est prévue jusqu’en juin 2014, basée à Goma. La réponse logistique d’urgence aux besoins d’urgence assurée par les plateformes est fonctionnelle et reçoit un accueil favorable de la part des partenaires humanitaires qui y font appel. La mise en œuvre du projet doit garantir la continuité et l’optimisation des prestations de Handicap International sur le territoire.

Suite à la fusion avec la section Belge de Handicap International, et dans un souci de rationalisation de nos interventions communes dans cette zone, une meilleure synergie des activités d’Urgence a été décidée avec le transfert des activités de sensibilisation au Handicap des acteurs du RRMP, ce qui a renforcé la qualité de l’intervention de la Direction de l’Action d’Urgence dans le domaine de la prise en charge des Vulnérabilités au Nord Kivu, Sud Kivu et Province Orientale.

Aujourd’hui, la Direction de l’Action d’Urgence est présente au Nord Kivu uniquement, avec une base à Goma et une autre à Walikalé. Au regard de la situation humanitaire régressive dans la province du Nord Kivu il a été décidé d’adapter la stratégie afin de mieux répondre aux besoins des partenaires et de développer l’expertise sur les besoins spécifiques à l’est de la RDC. Par conséquent, la mission maintient son engagement sur son programme logistique actuel et met en place un projet « relai handicap et vulnérabilité », dans les camps en périphérie de Goma qui a débuté le 15 octobre 2013 et prendra fin en juillet 2014.

CHAINE DE RESPONSABILITES

Base : Walikalé (avec des déplacements sur Goma)

Lien hiérarchique : ? Responsable direct : Chef de Mission. ? Responsable de : o Equipe plateforme, composée de 9 personnes (dont un poste expatrié pour le chef de projet plateforme) o Equipe Logistique, composée 13 personnes (logisticien, chauffeurs, gardiens etc.) o Equipe administrative, composée de 3 personnes

Lien opérationnel : 1. Mission : Equipe de coordination (Coordinateurs : Logistique ; administratif), Référent Sécurité, Chef de Projet de la plateforme mobile d’urgence.

PRINCIPALES RESPONSABILITES Sous la responsabilité du Chef de Mission et avec l’appui technique des coordinateurs Administratif, Logistique et le Référent Sécurité, Il/elle sera responsable, sur le territoire de Walikalé, de :

1.La gestion de la sécurité ainsi que le suivi de l’évolution du contexte humanitaire 2.Le suivi de la mise en œuvre des projets 3.Le développement des projets et la veille sur les possibilités de financement 4.Les relations externes sur le territoire et la représentation de Handicap Internationale 5.La supervision des départements support de la base 6.La coordination interne (management équipe Walikale et lien avec l’équipe coordination) 7.Reporting PRINCIPALES TACHES 1. Gestion de la sécurité (sur délégation du Chef de Mission) • Suivi et analyse contextuelle de la zone • Monitoring de l’évolution de la situation, des mouvements sur le terrain et tout événement pouvant affecter les projets et les équipes. • Participer à la mise à jour des consignes sécuritaires en lien avec le CdM et le Référent Sécurité de la mission en fonction de l’évolution du contexte. • Veiller au respect des consignes de sécurité par l’ensemble des staffs FHI ainsi que par les visiteurs sur la base d’accueil de la plateforme. • Assurer les briefings contextuels et sécuritaires spécifiques à sa zone aux nouveaux arrivés. • Participer aux réunions de sécurité. • En lien avec le CdM et le Référent Sécurité de la mission, mettre à jour les plans de sécurité Base. • Rapport hebdomadaire sur la situation et rapports d’incident.

1.Le suivi de la mise en œuvre des projets (Hors Plateforme – soit en cas de nouveau projet) • Apporter le support nécessaire à l’équipe projet (méthodologie de projet, suivi, mise en place d’outils de suivi et d’évaluation etc.) • Supervision de la mise en œuvre effective des projets • Supervision du suivi de projet – activité, budgétaire, qualitatif… • S’assurer que tous les moyens nécessaires sont disponibles pour la mise en œuvre des projets • Superviser les partenariats d’un point de vue administratif, opérationnel • Mise en place de plans d’actions et évaluation régulière de l’avancement des projets en lien avec les objectifs définis dans la proposition de projet. • Révision des outils de suivi de projet

2.BIS Le suivi de la mise en œuvre du projet Plateforme • Appuyer le Chef de projet Plateforme dans l’accompagnement de l’évolution du Logisticien plateforme au poste de Chef de Projet Adjoint • Amorcer, en lien avec le Chef de projet Plateforme le transfert progressif des responsabilités du projet • Une fois la plateforme sous la responsabilité du Chef de projet – apporter un soutien, en accord avec le chef de projet au chef de projet adjoint.

3.Reporting institutionnel et développement de projet • Participation à l’écriture de nouveaux projets, coordination d’évaluation terrain si besoin et s’assurer des moyens nécessaires pour la mise en œuvre des futurs projets identifiés. • Participation au reporting institutionnel (rapport intermédiaire ou final) en fonction des critères des bailleurs. • Veille sur les perspectives de financement

4.Représentation de l’association • Représenter HI auprès des différents interlocuteurs nationaux et internationaux au niveau du territoire dans le respect de l’image de l’organisation et en coordination avec le Chef de Mission. • Etre le point focal de l’organisation pour les relations externes, notamment avec les autorités locales et les administrations (en lien avec le coordonateur administratif et financier basé à Goma) • Rencontrer régulièrement les partenaires sur la zone pour assurer une veille de leurs activités et perspectives, s’assurer que le projet plateforme répond bien à leur besoin et maintenir de bonnes relations • Accompagner le chef de projet adjoint dans la prise en main graduelle de cette dernière responsabilité • Participer aux réunions de coordination inter agences et toute autre réunion de coordination et mettre en perspective toute information utile pour le projet ou la mission en termes d’activités, de stratégie ou de sécurité. • Accompagner le chef de projet adjoint dans le partage de cette dernière responsabilité • Participer à une réunion bailleur sur demande du Chef de Mission • Garantir un bon accueil et être présent auprès des partenaires hébergés à la base FHI / DAU lors de leur visite à Walikale

5.Supervision des départements support • Supervision du Logisticien base et de toutes les procédures/tâches associées, en lien avec le coordonateur logistique basé à Goma • Supervision de l’administrateur base et de toutes les procédures/tâches associées, en lien avec le coordonateur administratif basé à Goma • Planification et suivi des dépenses de la base : prévisionnel de trésorerie, allocation, flexibilité et projections budgétaires à vérifier tous les mois

6.Gestion d’équipe • S’assurer de la mise en place du règlement intérieur auprès de votre équipe. • S’assurer que chaque employé à un profil de poste, un plan d’action et des évaluations régulièrement. • S’assurer de l’adéquation entre le profil de poste et les tâches de chacun, proposer le cas échéant des améliorations, remaniement d’équipe • Faciliter la communication entre les différents services de sa base à travers des réunions d’équipe régulière • En charge de résoudre les conflits (personnel et professionnel) avec votre équipe et informer le CDM et l’administrateur.

7.Reporting interne et coordination • Fournir mensuellement le Sitrep consolidé de la base en fournissant les informations importantes et nécessaires au bon déroulement de la mission. Faire un point hebdomadaire avec le CdM • Préparer les rapports bailleurs en lien avec le Chef de projet Plateforme • Mener les réunions de coordination sur la base et transmettre les CR à la coordination • Veiller à ce que toutes les informations le nécessitant soient formalisées et remontées à temps à la coordination • Participer à la préparation des audits (bailleurs et administrations locales) le cas échéant • Fournir un rapport de fin de mission au CDM/ Desk à la fin de votre mission. • Débriefing au siège à la fin de votre mission

PROFIL RECHERCHE

? Formation supérieure généraliste ? Minimum 1 an d’expérience professionnelle à un poste de Chef de Projet, responsable de Base, Coordinateur terrain, ou Log/Admin ? Expériences en ONG obligatoire, en contexte d’urgence ? Très bonnes capacités de communication, d’analyse et de synthèse ? Très bonne capacité rédactionnelle et de reporting ? Expériences indispensables en gestion multi disciplinaire. ? Expériences confirmées du management d’équipe ? Français impératif et anglais (oral et écrit) (financement US et reporting en anglais). ? Excellent relationnel et compétences interculturelles ? Capacité à travailler sous pression, autonome et organisé ? Expérience en gestion de la sécurité sur une base isolée dans un contexte de conflit armé

Critères additionnels : ? Capacité à vivre dans un contexte isolé ? Idéalement engagement sur la durée du projet ? Aisance sur les procédures administratives, RH et de gestion financière

CONDITIONS DU POSTE :

Logement : Basé à Walikale Logement en collectivité pris en charge par Handicap International Statut : Salarié ou volontaire selon expérience Durée : jusqu’au 30 juin 2014 avec possibilité d’extension de 12 mois si financements confirmés Santé : Couverture médicale (CFE + mutuelle) + assurance rapatriement Avantages : Assurance, rapatriement sanitaire, logement collectif, transport, R&R tous les 3 mois


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